Partie 5 / 8

 

Nina et David étaient assis dans la salle d’attente du gynécologue. La jeune fille avait réussi à se rendre au lycée, heureusement elle avait un cours de sports, en première heure, qui l’avait bien réveillé pour assister au suivant. Elle était ensuite rentrée à la maison des Darma, où elle était tombée comme une masse. David était venu la réveiller pour lui annoncer le rendez-vous chez le médecin. Elle se leva, David l’habilla comme de nombreux matins, puis ils y allèrent. Le jeune homme se posait quand même des questions, sur la docilité de Nina, elle ne remettait pas en question, le fait que David assiste à son premier entretien gynécologique.

 

Ils s’assirent dans la salle d’attente, Nina prit un magazine, et se mit à lire. Elle était quand même un peu inquiète de savoir comment ce genre de rendez-vous se passer. La jeune fille avait posé quelques questions, mais cela ne la rassurait pas du tout. David était dans ses pensées, quand Mignonnette entra dans la pièce. Il se redressa soudainement, et posa son regard sur sa petite poupée assise à ses côtés. Mignonnette marqua aussi un temps d’arrêt. Est-ce que la personne assise à côté de lui, était sa femme ? Elle n’avait pas très envie de la voir, de connaître son visage.

 

David se leva pour aller prendre un magazine, il se pencha vers Mignonnette qui était assise juste à côté.

• Tu es très jolie, aujourd’hui ! dit-il avant d’aller se rassoir.

Mignonnette le regarda, comment pouvait-il être si … confiant, si arrogant. Sa femme assise à côté de lui, il venait glisser un mot à sa maîtresse en face de lui. Il fit un sourire en coin. Nina n’avait rien remarqué de particulier, elle était sur la lune, elle lisait un article sur les voyages dans l’espace, et les différentes expéditions sur la lune.

 

La jeune fille finit par reposer le magazine, et croisa le regard de Mignonnette. Son visage lui disait quelque chose, elle l’avait déjà croisé quelque part, mais où est-ce que ça pouvait bien être. Elle haussa les épaules. Mignonnette la trouvait … jeune, extrêmement jeune.

• Mr et Mme Darma ! fit le médecin.

David se leva et tendit la main à Nina, qui glissa sa main dans la sienne. David frôla les genoux de Mignonnette en passant prés d’elle.  La jeune fille avait une drôle de sensation à se faire appeler Mme Darma, cela ne lui allait pas vraiment. Elle avait l’impression de prendre la place d’Annabelle.

 

David et Nina entèrent dans le cabinet du docteur.

• Salut David, comment vas-tu ?
• Bien et toi ?
• Très bien, merci. Tu viens donc pour cette jeune fille.
• Oui, c’est une petite merveille, mais…
• Tu veux savoir, si tu l’as mis enceinte ?
• Non ! fit David un peu surpris.

Il suffirait d’un test de grossesse pour ça, quoique… s’il l’avait mise enceinte à leur premier rapport, il l’aurait sans doute amené voir un docteur, pour qu’elle, ou qu’ils puissent réfléchir à toutes les options.

• Elle est très active sexuellement, mais n’a jamais eu de … consultations, fit David.

Le docteur se tourna alors vers la jeune fille, et lui demanda les informations essentielles pour constituer son dossier. Normalement il ne prend plus de nouvelles patientes, mais il avait fait une exception pour David. Ils s’étaient rencontrés tous les deux au « donjon », lui-même était un parfait novice dans ces activités sado-maso, mais David avait su lui apprendre, et aujourd’hui, il pimentait sa vie de couple avec sa femme. Il avait sans doute sauvé son mariage, d’une certaine manière.

 

Ensuite, il invita Nina à s’installer sur la table de gynécologie, elle enleva sa culotte, releva sa jupe. Il ausculta la jeune fille, qui sentit sa main dans son sexe, mais cela n’avait rien à avoir avec ce que David pouvait lui faire. C’était médical et très froid. Nina attendit qu’il ait fini en silence. Elle avait à la fois, plein de questions à lui poser, en même temps, elle voulait rester silencieuse.

 

Une fois, l’examen fini, il lui demanda de lever son soutien-gorge pour palper ses seins, ils étaient fermes, et ronds à souhait. Il dit à Nina de se rhabiller, mais David était déjà là pour lui remettre son soutien-gorge, retendre son pull, et remettre sa jupe en place. Il ramassa la culotte de Nina, mais au lieu de lui remettre, il alla s’asseoir au bureau de son ami.

• Ma culotte … fit Nina !
• Alors dis-moi, tout va bien ?
• Oui, tout me semble bien.
• C’est … rassurant.

 

David se tourna vers sa poupée, pour plonger son regard dans le sien. Le docteur assistait à cet étrange échange entre son ami et la jeune fille. Il repensa au fantasme de David sur cette histoire de Poupée. Il l’avait donc trouvé celle qu’il cherchait. C’était rare les fantasme de ce genre qui devienne réalité. Quel genre de femmes pouvait bien être cette jolie demoiselle ?

• Tu seras … toujours aussi parfaite pour moi, ma poupée.

Nina hocha la tête et se cala dans les bras de David. Il la souleva pour l’asseoir sur ses genoux.

• J’ai quelques questions, commença David.
• Je t’en prie.
• Elle enchaine les orgasmes les uns à la suite des autres, est-ce normal ?
• Oui, c’est une femme multi-orgasmique. Il y a deux types d’orgasmes multiples, le status orgasmus, qui correspond à de petits orgasmes qui s’enchainent, comme un effet d’échos après le premier. Ensuite c’est l’orgasme multiple, généralement ils sont de plus en plus profonds et intenses.
• C’est ce qui arrive hier soir, fit Nina avec un petit sourire, en posant un baiser sur sa joue.
• Oui, ma poupée. Donc c’est tout à fait normal d’en enchainer dix à la suite les uns des autres.
• Oui, il n’y a pas de souci…
• Donc je peux essayer d’en faire plus ?
• Eventuellement ! Essaye tu verras bien, répondit le docteur.

David posa son regard sur la jeune fille, il avait effectivement bien envie de voir combien, elle pouvait en avoir au cours d’un seul rapport. Ce serait leur prochain défi.

• Une autre question, je … suis fascinée par la salive de Nina. Seulement de la sienne. Est-ce que …
• C’est le fétichisme du crachat : spit fetish.
• Je n’ai pas spécialement envie qu’elle me crache dessus, juste quand je la vois couler sur ses joues, quand elle serre le bâillon-boule, c’est terriblement excitant.
• Et ça ne te le fait pas avec Annabelle.
• Je n’ai jamais mis un bâillon à Annabelle, mais non la sienne… ne me fait pas cet effet.
• Profites-en … c’est tout ce que je peux dire, ce n’est pas un sujet tabou de plus qui va t’arrêter.
• C’est surtout que je me demandais pourquoi elle, et pas les autres.
• A mon avis… Tu es accro !

David posa son regard vers Nina, qui le regardait fascinée, avec le sourire sur les lèvres. Accro, oui c’est bien possible. Il souleva la jeune fille pour la remettre debout, et tendit la culotte de Nina au médecin.

• Tu en fais toujours la collection ?
• Oui ! fit le docteur en se saisissant de l’objet.

Le médecin avait toujours mis un point d’honneur à différencier les actes médicaux avec ses patientes, et ses activités sexuelles, un peu … débridées. Mais il avait gardé la culotte de toutes ses conquêtes. Nina, la poupée de David, n’en était pas une, mais il accepta malgré tout le cadeau de son ami.

 

• Tu veux bien aller m’attendre dans le hall, une seconde, j’ai une dernière question à poser au médecin, dit David.

Nina sortit du cabinet du docteur. Mignonnette observa la femme de David, elle était jeune, mais elle était vraiment très jolie, elle ne comprenait pas qu’il puisse aller voir ailleurs, avec cette jeune fille dans ses bras.

• Est-ce qu’elle est … en condition pour porter un enfant ? demanda David.
• Tu veux lui faire un enfant ?
• Oui, cette idée m’obsède depuis des semaines.
• Alors oui, elle est en condition. Mais je te conseille d’attendre un peu, ce serait … mauvais de la mettre enceinte à cause d’une lubie. Cette décision doit être bien murir entre toi et elle. Et Annabelle ? Elle est au courant.
• Poupée habite avec nous, c’est la baby-sitter des enfants.
• Oh le fantasme de la baby-sitter ! Annabelle n’y trouve rien à redire ?
• Pas vraiment, vu qu’elle profite aussi du corps de ma poupée.
• Oh ! Je ne sais pas ce qui me choque le plus, que ta femme soit lesbienne, ou que tu partages ta … poupée.
• Oui… moi aussi, je me pose la question. Bref, passe une bonne journée.
• Toi aussi.

 

David sortit du cabinet, Nina était dehors, en train de caresser un petit chien, avec une vieille dame qui semblait lui raconter sa vie. Le jeune homme se dirigea vers Mignonnette. Cette dernière se leva, et il prit sa main, pour la tirer contre lui, dans un câlin… plus doux que bestial dont il avait l’habitude.

• Je ne pourrais pas venir demain soir, dit-il dans un murmure.
• Tu viendras lundi ?
• Merci pour les croissants.
• De rien ! A lundi ! fit-il avant de l’embrasser rapidement.

 

Puis il retrouva Nina, accroupit au sol, le petit chien semblait vouloir se glisser sous sa jupe. L’idée qu’un chien puisse renifler le sexe de sa poupée, le fit horreur. Il s’avança vers elle, et la souleva pour qu’elle se remette debout.

• On y va, fit-il.
• Oui ! Au revoir, madame, au revoir Choupinet !

David prit sa main dans la sienne, et ils se dirigèrent vers la voiture, pour ensuite aller chez les enfants à la crèche, et tout le monde rentra à la maison dans la joie et la bonne humeur. Ils passèrent une bonne soirée tous les quatre, David se demandait si la jeune fille avait remis une culotte depuis leur visite au docteur.

 

Nina s’endormit seule ce soir-là dans son lit. David et Annabelle se retrouvèrent à deux dans leur lit conjugal. Ils étaient nus entre leurs draps, mais la jeune femme ne semblait pas vouloir faire l’amour avec lui. Il se sentait frustrer de cette situation.

• Annabelle, parle-moi !
• Je pensais… à ma jolie.
• Poupée ?
• Oui ! Est-ce qu’on fait bien de faire ça … avec elle. Hier soir, tu n’as pas pu t’arrêter avant trois heures du matin. Ensuite, est-ce que … c’est moralement bien. Sa mère, nous la confier, et on … lui fait l’amour tout le temps. On abuse d’elle, autant dire les mots.
• Je ne pense pas que ce soit de l’abus.
• La définition d’un abus est l’action d’abuser d’une chose, d’en faire un mauvais usage, ou excessif. Est-ce que tu ne penses pas que c’est exactement ce qu’on fait avec … ma jolie ? Elle était totalement ignorante, et s’en remit à nous… comme une enfant envers ses parents. On a profité d’elle. On en tire un avantage… sans se soucier d’elle, de sa fatigue, de son rythme.
• Annabelle, est-ce que Poupée s’en ait plaint une seule fois ?
• Non, bien sûr, mais…
• Et je peux même te dire qu’elle est très demandeuse.
• Je sais David. Je pense que nous devrions en parler avec elle, afin qu’elle soit sûre de son choix.
• Comme tu veux ! Ce n’est pas une mauvaise idée, j’imagine que c’est toujours bien de communiquer entre nous.
• Tout à fait, d’ailleurs… as-tu communiqué avec les autres ? demanda Annabelle.

David soupira, il hésita un moment avant de répondre. Devait-il lui dire une semi-vérité ? Il pouvait en effet lui dire qu’il avait mis fin à ses rencontres avec les cinq soumises dont il se servait encore à l’occasion. Mais il y aurait toujours Mignonnette. Il pouvait aussi lui dire la vérité ? Mais il ne savait pas du tout comment elle allait réagir !

• J’a … envoyé un message pour leur dire qu’on arrêtait de se voir.
• Un message, seulement un message ! David, tu avais quel genre de relation avec elles. Est-ce que Nina ou moi recevrons un jour ce genre de messages ?
• Ne dis pas n’importe quoi ! Tu es ma femme, et Nina est ma poupée. Vous êtes différentes, vous êtes à part.
• Nina … a dit que tu avais des besoins… beaucoup de besoins, et … que tu n’avais voulu m’épuiser.
• On peut voir ça comme ça !
• Ne va pas croire que je t’encourage à en prendre plus… mais est-ce que Nina et moi te suffirons ? demanda Annabelle.

 

Décidément sa femme le surprenait de jour en jour, tout d’abord en ayant une relation avec Nina, il n’aurait jamais cru que sa femme était aussi attirée par les femmes. Et maintenant, elle lui donnait quoi… exactement l’autorisation d’avoir une troisième … femme dans son lit.

• Et bien… en soi, ça me suffit ! Sauf … quand je vous imagine toutes les deux, et que … je me retrouve tout seul, avoua-t-il.
• Donc les lundis et certains jeudis.
• Oui !
• Je suppose que … tu as ce qu’il te faut pour … t’occuper, dit Annabelle.
• Annabelle, tu veux vraiment que je réponde à ça !
• Oui, ait un peu de courage, et dis-moi la vérité.
• Oui… il y a quelqu’un d’autre.
• Est-ce qu’elle sait que tu es marié ?
• Oui, et nous sommes d’accord, qu’elle aura que la … troisième place dans mon lit.

Annabelle soupira et pensa à ce que Nina lui avait dit… et au fait qu’elle aussi se sentait seule les soirs où David et Nina s’amusaient dans la chambre de cette dernière. Elle se faisait souvent jouir toute seule avec les gods, en imaginant son mari et sa jolie faire l’amour. Elle ne savait pas non plus, si elle avait envie de « connaître » cette femme. Et surtout que Nina découvre qu’il y avait une troisième femme « importante » dans la vie de David.

 

• Est-ce que tu…

David la fit taire, en l’embrassant, un baiser profond, sensuel. Il en avait marre qu’elle lui pose tout un tas de questions, auxquels, il n’avait pas envie de répondre. Il se mit au-dessus d’elle, et commença à la caresser avec ses mains, et sa bouche.

• Si tu parles, je te ferais taire… d’une manière … un peu brutale.

Il se remit à l’embrasser, puis sa bouche se mit à descendre sur le corps de sa femme, explorant chaque recoin de sa peau. Elle se mit à jouir, quand il enfouit sa langue dans le sexe de la jeune femme. Puis glissa son sexe dans le corps d’Annabelle et la fit monter au plafond, une seconde fois. Annabelle retomba, et David éjacula dans son vagin avec délice.

 

Annabelle et David s’endormirent dans les bras l’un de l’autre. Nina, de son côté, dormait comme une bienheureuse. Elle ne se posait pas tant de questions sur le bonheur qu’elle était en train de vivre dans les bras de David, et d’Annabelle.