• [+18 ans] Chapitre 9

    Chapitre 9

     

    Le lendemain et les jours suivants, il se retrouva assis à son bureau, toujours à demander l’autorisation à sa fille pour aller aux toilettes. Elle le faisait parfois languir, au point qu’il en était presque rendu à uriner directement sur le sol, cela le faisait souffrir, mais la libération qui en découlait, et tellement jouissif qu’il en redemandait. Et quand elle venait à temps pour lui donner son accord, il était presque déçu de ne pas ressentir la même chose. A chaque fois qu’il était ainsi libéré, il revenait sur un problème, et son esprit comme redevenu clair lui offrait la réponse. Il n’allait plus jouir seul dans les toilettes, et il avait l’impression d’être libéré d’un énorme point sur la conscience. Il était de meilleure humeur, et ce sentait bien. Hormis les moments où il attendait sa fille pour aller enfin uriner. Mais la libération qu’il ressentait à ce moment-là, le rendait euphorique, c’était presque meilleur qu’éjaculer seul dans les toilettes, surtout qu’il savait que sa fille l’attendait de l’autre côté.

     

    La complication du mardi était qu’il devait laisser la porte ouverte des toilettes, mais elle ne devait pas l’entendre pisser. La première fois, il se mit debout, et le bruit lui sembla raisonner dans toute la maison. Il revint tout penaud dans son bureau, où la jeune femme le regardait déçue et contrariée. Elle lui promit à nouveau une punition. Les fois suivantes, il s’assit sur la cuvette et laissa son sexe pendant pour uriner dans la cuvette, avec si peu de bruit. Elle sembla être satisfaite. Sa punition du soir, fut de nettoyer le sol de la salle de bain de sa fille, nu avec une brosse à dent.

    • Il reste encore beaucoup de tes poils partout, dans la pièce. Je veux qu’elle soit tout propre, ce serait dommage que Sonia trouve des poils d’hommes dans ma salle de bain, n’est-ce-pas ? Elle a dit qu’elle ferait le ménage dans ma chambre jeudi.
    • Oui, princesse.

    Il ne savait pas trop ce qui l’excité de se retrouver à quatre pattes, nu, à récurer le sol de la salle de bain. Peut-être est-ce le fait que sa fille avait mis une chaise devant la porte, et se trouvait assise à lire, en levant quelques fois le nez de son livre vers lui. Lorsqu’elle referma son livre, elle se leva et fit un tour dans la salle de bain.

    • C’est très bien !
    • Merci, princesse.

     

    Il eut le droit de se relever, et elle lui donna sa culotte en récompense, et lui dit d’aller se coucher dans son lit pour cette nuit. Il se sentit un peu déçu, mais dormir avec elle, devait se mériter. Il fallait qu’il fasse encore mieux demain.  La complication du mercredi fut d’uriner en deux minutes. Cela lui sembla difficile, mais pour pouvoir dormir avec sa belle, il y mit tout son cœur. Quand il avait très très envie, il se ruait dans les toilettes, forcé pour faire sortir la pisse encore plus vite de son sexe, sa libération était plus intense, mais trop rapide à son gout. Il revenait s’asseoir sur son fauteuil sans même se laver les mains. Il utilisait alors une lingette qu’il mettait dans la poubelle à côté de son bureau. Pendant toute la journée, il fit pipi sans un bruit avec une vitesse astronomique. Anora semblait être très satisfaite, à la fin de la journée, elle lui promit une récompense. Comme les deux soirs d’avant, il alla se doucher, puis se présenta devant sa fille.

    • Pourquoi es-tu tout nu ? Habille-toi, nous allons faire un tour dehors.

    William soupira, mais fit ce qu’elle lui disait, il savait qu’il aurait une récompense. Ils se retrouvèrent tous les deux devant la porte de la maison. Main dans la main, ils se baladèrent dans le parc, ils s’allongèrent dans l’herbe à observer les étoiles. Jamais William n’avait apprécié un moment aussi… simple, comme le plus doux et extraordinaire des moments.

     

    Ils retournèrent dans la maison, et la jeune femme accepta qu’il dorme avec elle, encore cette nuit. Il n’avait pas eu de relations sexuelles depuis dimanche. Il se demandait où elle y trouvait son plaisir.

    • Demain, tu vas aller au bureau comme d’habitude. Mais cette fois-ci, tu auras l’interdiction de t’asseoir. Tu as passé assez de temps assis pour quelques heures.
    • Mais qu’est-ce que je vais faire pendant … tout ce temps ?
    • A toi de voir, mais tu peux par exemple, faire le tour des bureaux de tes collaborateurs leur demandaient si tout se passe bien. Vu le nombre d’employés, ça peut te prendre une bonne partie de la journée. Les seuls moments où tu seras assis ce sera pour uriner. Je t’autorise à le faire deux fois dans la journée, alors choisis les biens. Tu m’enverras donc un message pour me dire, je suis passé aux toilettes. Je compte sur ton honnêteté et ta franchise.
    • Oui, princesse. Aurais-je un temps limité ?
    • Non, puisque je ne peux pas vérifier. Par contre, je compte sur toi, pour ça ne dépasse pas cinq minutes.
    • Oui, princesse.
    • Bien dormons maintenant.

    La jeune femme se glissa dans les bras de son père, qui la serra contre lui, en remerciant la bonne étoile d’avoir mis une femme comme ça sur sa route.

     

    Le jeudi, il passa donc la journée debout, comme elle lui avait ordonné, il suivit aussi sa suggestion, de parler avec ses employés. Il découvrit qu’il y avait des histoires de cœurs entre certains d’entre eux, de même que des rancunes. Et même un homme qui se retrouvait dans un « placard ». Pourquoi est-ce que personne ne lui en avait jamais parlé ? Était-il devenu à ce point aveugle et centré sur lui-même pour ne pas voir ce qui se passait sous son nez. Il se rendit compte que depuis des mois, il ne pensait qu’à lui, à son petit confort, à ses petites … éjaculations dans les toilettes pour voir le vrai problème, les vrais soucis des gens. Il fallait que ce soit sa fille qui le lui montre. Cette femme était … extraordinaire ! Avait-elle vu en quelques jours de stages chez eux, ce qu’il n’avait pas vu en travaillant ici … depuis toujours ?

     

    Du coup, le pauvre employé se retrouva dans le bureau de son patron, pour discuter de tout ce qui le turlupiner. William ne pouvant pas s’asseoir avait choisi de s’appuyer sur son bureau. Ils passèrent un moment à discuter, et le chef décida de le muter dans un autre service.

    • Ce n’est pas pour vous punir, c’est pour vous sortir de cette … ambiance.
    • Merci, Mr Tarrin. La dernière fois que je suis venu, … vous n’avez pas été réceptif à ma demande.

    William était vraiment à côté de la plaque, en plus de ne pas avoir vu … il avait eu les preuves sous le nez, et il n’avait rien faire. Croyait-il que ça n’en était pas à ce point ? Avait-il minimisé le souci, en se disant que ce n’était pas son affaire ? Il ouvrait enfin les yeux. Il se sentait désolé pour cet homme de ne pas avoir … réagi plutôt.

    • Euh… oui ! fit-il d’air désolé.

    Son employé quitta son bureau avec sa nouvelle affectation en poche, en espérant que ça ira mieux pour lui. Il soupira et envoya un message à sa fille pour lui faire part de sa découverte et de son action. « Je suis fière de toi, mon papounet, tu auras une récompense, ce soir » écrit-elle. Elle ajouta un petit smiley avec une petite tête qui envoie des cœurs. Elle est vraiment attendrissante sa fille.

     

    Le soir en rentrant chez lui, il trouva sa fille assise à la table de la cuisine en train de travailler sur son ordinateur. Elle leva la tête vers lui et lui sourit. Elle pencha la tête, et tapotant sur sa joue pour lui faire signe qu’il avait le droit de poser ses lèvres. Il lui fit un baiser sur sa joue. La jeune femme se tourna alors vers lui, et posa son doigt sur sa bouche. Il se pencha, et ils échangèrent le plus beau baiser qu’il n’est jamais reçu. Elle entra sa langue dans sa bouche, et lui fouilla dans tous les recoins, caressant l’intérieur de ses joues, puis dansant avec sa langue, avant de passer sur ses dents. Ils échangèrent une quantité incroyable de salive. Il eut même un filet de bave quand ils se séparèrent enfin.

    • C’était … commença-t-il.
    • Un très beau baiser, je suis d’accord, coupa-t-elle avec le sourire.

     

    Il se rendit dans la salle à manger, et découvrit qu’elle avait magnifiquement dressé la table, il y avait tout ce qu’il fallait pour un rendez-vous amoureux. Chandelle, douce musique, des fleurs … tout était parfait. Ils passèrent une soirée esquisse à parler de son entreprise, de son travail, de ce qu’il avait ressenti, vécu. Il comprit que parler de lui, ce soir était sa récompense, et qu’ensuite ce serait d’elle, qu’ils parleraient, mais … il était d’accord. C’était elle, la plus fascinante et la plus incroyable des deux.

    Après le repas, ils se glissèrent dans les bras, l’un de l’autre. Cette fois-ci, elle l’autorisa à caresser son corps, enfin de son cou, à son ventre. Il perdit ses mains, dans les seins de la jeune femme qu’il caressa, malaxa, massa, toucha, avec force et douceur pendant … plus d’une heure. Jamais il n’avait autant caressé la poitrine d’une femme. Il avait découvert chaque centimètre-carré de sa fille. Sous la lumière, il avait vu chaque grain de beauté, il l’avait compté, elle avait dix-neuf. Il avait senti la douceur de sa peau, sous ses doigts. Dans le noir, il avait cherché à les mesurer combien de diamètre faisait son téton ou son auréole à l’aide de ses doigts. Il avait touché le dessous de ses seins, c’était chaud, tout son corps entier bouillonnait de vie. Il avait senti son cœur battre dans sa poitrine. Elle gémit plusieurs fois sous ses caresses. Après les avoir palpé et caressé pendant des longues, très longues minutes, il avait commencé à les malaxer en les serrant plus forts entre ses doigts. Elle avait poussé des petits cris, mais sans jamais intervenir dans son plaisir. Puis il était redevenu doux, et sensuel, et Anora avait fini par s’endormir dans ses bras.