• [+18 ans] Chapitre 8

    Chapitre 8

    A minuit, Anora se leva, elle observa son père avec le sourire, elle l’embrassa avec passion, mélangeant leurs langues dans sa bouche. Puis peu à peu, elle poussa sa langue dans celle de son père, et il comprit qu’il y avait eu une sorte de « passation » de pouvoir. Et que maintenant c’était elle la reine… la princesse de ses nuits, de ses jours. Il était l’esclave de sa fille.

    • Repose-toi encore cette nuit ! dit-elle avant de quitter la chambre.

    Anora emporta avec elle, les vêtements qu’elle portait quand ils avaient commencé à se caresser. William croisa les bras derrière sa tête, et repensant aux moments magiques qu’il avait vécu dans les bras de sa fille, ou qu’elle avait vécu dans les siens. Il lui avait donné sa première fois avec tendresse et amour. Maintenant, elle pouvait faire de lui ce qu’elle voulait. Elle était … sa Maîtresse maintenant. Il ressentit une certaine culpabilité à ressentir ce genre de choses pour sa fille. Et qu’elle puisse le « punir » en le soumettant de cette façon, faisait un juste rééquilibrage des choses. Dans le fond, c’est elle qui avait toutes les reines. Comme elle avait dit, il n’avait plus qu’à se laisser aller.

     

    Le lendemain, William se leva et trouva sa fille ainsi à la table de la cuisine en train de prendre son petit déjeuner. Elle lui fit un sourire, et lui souhaita le bonjour, et lui indiqua que le café était chaud.

    • Assis-toi. Il y a des choses à revoir pour la première leçon, et quelques exercices.
    • Euh oui !
    • Tu te souviens, tu seras puni, si tu ne fais pas exactement ce que je te dis.
    • Oui, princesse.
    • Bien pour commencer, voici une liste d’exercice pour la journée : Tu vas devoir rester assis à ton bureau, quoiqu’il arrive dans la journée. Les seuls moments où tu auras le droit de te lever, c’est pour uriner. Tu m’appelleras et tu auras trois minutes. Pas de masturbation, ni d’éjaculation, et si tu pouvais aussi éviter d’avoir des érections, ce serait parfait. Si tu te lèves pour une autre raison, tu seras puni.
    • Et si Catherine me demande … quelque chose ?
    • A toi de faire preuve d’imagination pour refuser. Si tu … n’y arrives pas, je serais obligé de t’attacher sur ton fauteuil… Se sera bien plus embêtant, si elle te trouve dans cette position, non ?
    • Oui, Princesse.
    • Bien tu peux aller travailler, c’est l’heure. J’irais ouvrir à Catherine, si elle vient.

     

    William avait choisi de travailler chez lui, depuis des années pour être plus proche de sa fille, il n’allait qu’une fois par semaine au siège de l’entreprise, mais Catherine sa secrétaire venait le voir plusieurs fois dans la semaine. Elle avait son bureau à l’autre bout du couloir, où elle pouvait travaille à son aise. Elle venait les lundi matin pour prendre les directives de la semaine, les mardi et vendredi après-midi, pour faire des comptes-rendus. De son côté, William passait le jeudi toute la journée à son entreprise. Et il ne travaillait que les mercredi matin pour avoir son après-midi avec sa fille. Bon ces derniers temps, ils le passaient toujours tous les deux à travailler sur ses projets, mais c’était une journée avec sa fille. Toujours sa fille. Il se rendait compte que ce n’était pas elle qui était dépendante de lui, mais lui qui était dépendant d’elle.

     

    Il était maintenant assis sur son fauteuil, la jeune femme le regarda, et hocha la tête, ça commençait maintenant. Il aurait peut-être dû aller aux toilettes avant de s’asseoir, il ne pouvait pas déjà lui demander l’autorisation de se lever. Bon, il pourrait bien tenir quelques temps avant d’avoir trop envie. Anora quitta la pièce, et se dit qu’il pourrait se lever, elle n’en saurait rien. Mais une partie de lui … se disait que sa fille savait tout, d’autant plus qu’il avait promis la vérité, le contrat était signé. Il ouvrit le tiroir et relu le contrat. Tout y était écrit, comment pourrait-il … refuser, et ne pas obéir.

    • Bonjour Mr Tarrin.
    • Bonjour Catherine. Avez-vous passé un bon week-end ?
    • Oui, merci et vous ?
    • Très… très agréable ! répondit-il avec le sourire.

    Même si le week-end avait commencé de façon très étrange, il ne pouvait pas nier avoir penser les dernières quarante-huit heures, les plus excitantes, et les plus merveilleuses de sa vie. La jeune femme vint s’asseoir avec son bloc-notes et commença à rédiger les directives de son patron pour la semaine. William, de son côté, se sentait de moins en moins à l’aise, il devait aller uriner, mais comment dire à sa secrétaire… Excuse-moi, j’appelle ma fille pour qu’elle m’autorise à aller aux toilettes. Et Catherine continuait de parler et de parler… Et lui désespéré et désespérer dans son coin.

     

    Anora était assise dans la cuisine, et observait son père sur son portable. Il était resté sagement assis sur son fauteuil, elle le voyait bien se trémousser, il avait sans doute envie d’aller aux toilettes. Elle le voyait faire quelque chose sous son bureau, elle fronça les sourcils quand un message arriva sur son portable. Il avait juste écrit uriner. Elle croisa les jambes et resta un moment sans bouger. Attendre encore deux minutes. Puis elle se leva et frappa à la porte du bureau de son père.

    • Entrez ! fit-il.
    • Papa, je voulais… oh tu n’es pas tout seul, je repasserais plus tard.
    • Princesse… tu ne dérange pas… Que voulais-tu ? dit-il d’un ton presque … désespéré.

    Il était à bout de ce qu’il pouvait tenir, il jeta un regard suppliant à sa fille de le sortir de cette situation.

    • C’est que c’est une affaire, … privée ! fit Anora en jetant un regard froid sur Catherine.
    • De toute façon, nous avions fini ! fit Catherine.

    La jeune femme se leva et quitta la pièce. Quand elle ferma la porte derrière lui, William commença à se lever, il vit un regard noir de la part de sa fille. Il se rassit, et elle s’avança vers lui, elle tourna le fauteuil vers elle, et ouvrit son pantalon. Elle posa sa main sur sa verge, il faisait tout pour ne pas pisser sur sa fille. Mais là….

    • Comment demande-t-on quelque chose ? fit-elle en promenant sa main sur son sexe.
    • Puis-je aller aux toilettes, Princesse ?
    • S’il…
    • S’il vous plait ?
    • Oui, tu peux y aller.

     

    William se leva et courut jusque dans les toilettes, où il se mit à pisser, jamais ça n’avait été aussi bon, et aussi libérateur d’uriner. Il en éprouvait une telle joie, un tel soulagement, qu’il aurait presque jouit. Il fit tomber la dernière goutte, et se leva les mains, avec gratitude. Il revint dans la pièce, et Anora lui montra simplement le fauteuil d’un geste de la main. Il se rassit, et elle lui informa qu’il avait légèrement dépassé les trois minutes. Et que par conséquent, il serait puni… ce soir.

    • Bien Princesse !
    • En tout cas, tu apprends bien la première leçon : Patiente ! Patiente ! Et Patiente !

    Anora quitta la pièce, et retourna dans la cuisine, où elle installa son ordinateur pour travailler tout en observant son père par la caméra qu’elle avait installé dans son bureau, cette nuit pendant qu’il dormait. Elle pouvait voir tout ce qu’il faisait. Ils passèrent un repas ensemble dans la bonne humeur, sans reparler de ce qui s’était passé le matin. Anora ne lui laissait pas l’occasion d’en parler, et cela lui convenait. La jeune femme lui avait amené son repas, et il avait mangé assis sur son bureau. Au milieu de l’après-midi, son père l’appela à nouveau pour qu’il aille aux toilettes. Elle observa sur son écran, il ne semblait pas avoir « vraiment » envie. Comme s’il avait anticipé son envie, et voulait y aller avant de « souffrir ».  La jeune femme lui envoya sa réponse. « Je ne suis pas à la maison, il va falloir attendre mon retour. D’ici une heure ou deux. Bisous mon papa. »

     

    Elle envoya le message et regarda son écran pour observer la réaction de son père, il fronçait les sourcils et serra les dents à se pencha sur son travail. Il semblait avoir de plus en plus de mal à se concentrer, là il commençait à avoir envie d’uriner. C’était jouissif pour la jeune femme de le voir dans cet état, elle souriait de satisfaction, de pouvoir avoir un tel contrôle sur son père. Elle l’avait toujours manipulé à sa guise, mais là c’était passé à un tout autre niveau. Anora se leva enfin, et s’avança vers le bureau de son père. Elle ouvrit la porte, et sourit à son père.

    • Je suis rentrée ! As-tu quelque chose à me demander ?
    • Puis-je aller aux toilettes, s’il te plait, Princesse.
    • Oui, tu peux y aller.

    Son père se rua une nouvelle fois dans les toilettes, elle sourit et s’assit sur une chaise, en observant les minutes tournées. Elle devait réfléchir à la punition qu’elle allait lui infliger, mais elle savait déjà ce qu’elle allait lui faire faire. Il revint s’asseoir sur son fauteuil en moins de trois minutes. La jeune femme se leva, s’avança vers lui, et caressa ses cheveux, et se pencha vers le creux de son oreille.

    • Bravo, tu as réussi... tu auras une récompense.

    Elle lui lécha le lobe de son oreille, puis elle quitta la pièce avec une sourire sur le visage, elle adorait jouer à ce petit jeu.

     

    William passa le reste de la journée avec les idées tellement claires, il se sentait étrangement tellement bien, qu’il trouva une solution à un problème qui le turlupinait depuis des mois. Comment avait-il fait pour ne voir une solution aussi simple ? Est-ce le fait de s’être empêcher de se masturber, ou la libération qu’il avait ressentie lui avait ouvert les yeux. Mais tout lui paraissait très facile, ce soir. Sa fille apporta à nouveau le repas, ils mangèrent à son bureau, et discutèrent à nouveau. Puis elle l’autorisa à se lever de son fauteuil.

    • Tu vas aller prendre une douche. Et tu me rejoins dans ma chambre, nous avons encore … des choses à voir.
    • Oui, princesse.

    Cette fois-ci, il anticipa et profita de son court moment à lui pour aller aux toilettes, uriner et faire la grosse commission comme on dit, puis prendre sa douche, et retrouva sa fille dans sa chambre. Elle avait elle aussi pris une douche, et sentait bon. Elle le conduisit dans la salle de bain, où elle lui dit d’enlever son pantalon et son boxer et de lui montrer son sexe. Il le fit sans attendre, elle souleva un peu son tee-shirt.

    • Tiens-le ordonna-t-elle.

    Puis elle sortit un rasoir électrique, et d’autres accessoires pour lui couper les poils. Il la regarda surpris, mais elle lui ordonna de pas bouger, et se mit à l’œuvre. Il n’avait jamais été très poilu sur son corps, il lui était déjà arrivé de se raser, mais là c’était la première fois que c’était une femme qui lui faisait, et d’autant plus sa fille.

     

    • Vieille pomme pourrie, ne cessait-il de se répéter dans sa tête pour éviter d’avoir une érection.

    Les doigts de sa fille lui touchaient sa verge, et ses boules, en passant le rasoir, d’abord électrique pour enlever le plus gros, puis avec une autre plus petite, et enfin une pince à épiler pour arracher les derniers dans tous les coins. Elle bougeait son sexe dans tous les sens, avec douceur, mais fermeté, et lui devait rester juste assis là, sans la toucher, alors qu’il n’avait qu’une envie, celle de passer ses mains dans ses cheveux. Et il n’avait pas le droit d’entrer en érection, et encore moins de jouir. Il sentait qu’elle commençait à durcir, il visualisa alors ce qu’il y avait de pire dans son esprit. Une vision d’horreur allait le calmer. Elle se saisit d’un gant, et d’une bassine d’eau tiède pour nettoyer son sexe, et enlever les poils encore accrochés à son corps.

    • Voilà c’est bon ! Pour ta punition, tu vas te mettre dans le coin, là, que je te vois. Debout sans rien dire, et sans bouger. Évidement pas droit à une érection.
    • Oui, Princesse !

    William se mit debout dans un coin de sa chambre et attendit sans rien dire. Pendant ce temps-là, Anora rangea le tout, et nettoya le coin, avec le jet d’eau, sa salle de bain était la seule à être une douche italienne, et tous les poils partirent dans les égouts. Puis elle se déshabilla, et se mit qu’une petite culotte sur elle. Son père observait le corps de sa fille presque nu, il n’avait qu’une envie la prendre dans ses bras, mais il n’avait pas le droit.

     

    Anora se brossa les dents, et se prépara pour la nuit. Elle s’allongea dans son lit, et lu quelques chapitres de son livre, sans se soucier de son père debout dans un coin de la pièce, vêtu d’un unique tee-shirt. Elle referma son livre, et éteignit la lumière et se glissa dans les couvertures. Et William resta seul dans le noir comme un … c*n. Devait-il rester là ? retourner dans sa chambre ? Il posa son regard sur la silhouette endormie, elle respirait calmement et sereinement, elle était endormie pour la nuit. Et lui alors ? Au bout de ce qui lui sembla être une éternité, la jeune femme se dressa sur son lit, et le regarda avec le sourire.

    • Au lit ! dit-elle en tapotant sur son lit, comme on l’aurait fait avec un chien.

    Mais il était trop heureux de répondre à cet ordre et vint se glisser dans le lit au côté de sa fille. Ils mirent en position face à face, et Anora lui sourit.

    • Est-ce cette première journée t’a plu ? demanda-t-elle en lui caressant les cheveux.
    • Oui, princesse. Elle m’a énormément plu.
    • Bien, tant mieux. Demain, nous referons la même chose avec une petite complication de plus… fit-elle en caressant le corps de son père. As-tu compris pourquoi tu as été puni ?
    • Parce que je n’ai pas respecté les règles.
    • Oui, je vais t’apprendre des leçons qui feront de toi, le plus grand des hommes. J’en identifié onze pour le moment. Bien parlons de ta récompense, maintenant.
    • Oui, princesse.
    • Tu as le droit de toucher mon corps. Je ne serais pas contre un massage, fit-elle.

    Elle se tourna vers le ventre, et fit descendre la couverture jusqu’à la naissance de ses fesses. Il se mit au-dessus d’elle, à genoux entre ses jambes et lui fit massage sur son dos, ses épaules, en descendant sur ses reins. La jeune femme leva ses fesses contre son sexe, et frotta quelques instants. Il posa alors ses mains sur ses fesses et les malaxa entre ses doigts, elle ne disait toujours rien, il glissa ses mains le long de ses jambes en lui massant les mollets et les cuisses.

    • Merci, c’était un très bon massage.
    • De rien, princesse, je suis à vos ordres.

     

    Il s’allongea sur le lit, et observa le plafond, la jeune femme lui prit une main et le tira pour le mettre sur le côté, elle se glissa dans ses bras, et elle s’endormit dans le cocon protecteur qui lui offrait. William ne tarda pas non plus à tomber dans le sommeil, en serrant sa fille contre lui, c’était la plus belle des récompenses.