• [+18 ans] Chapitre 23

    Ils étaient sur la route, Anora, enfin Charlotte portait une petite robe d’été, il n’avait jamais vu sa fille habillait de cette façon, mais aujourd’hui, elle était Charlotte, et il ne se gênait pas pour la toucher, la caresser, sa cuisse, son bras, sa joue. Elle semblait apprécier, et lui souriait. Il avait effectivement pas du tout l’impression de faire face à Anora, elle était Charlotte ce week-end. La jeune femme regardait le paysage défilait, en parlant de tout et de rien. Ils arrivèrent enfin à la plage. William avait choisi une station balnéaire sur la côte, il y avait une longue allée de magasin, un port où regardait les bateaux, et de nombreuses criques ou plages le long de la côte. Un endroit parfait. Charlotte sortit de la voiture, aidé par William qui lui tenait la main.

    -          - Merci Will ! fit-elle.

    William aimait beaucoup ce surnom, mais il aimait aussi quand Anora l’appelait son petit papa. C’est sur qu’il ne sentait tout petit à côté de sa fille. Ils marchaient main dans la main pour faire une balade le long du port, ils cherchèrent un restaurant où ils allaient pouvoir s’arrêter pour manger.

     

    Ils trouvèrent un petit restaurant qui ne payaient pas de mine, mais qui semblait chaleureux et accueillant. Charlotte commanda une lotte et des petits légumes, et lui du saumon avec du riz. Ils mangèrent de bon appétit, et William se plaisait à découvrir Charlotte. Sa fille devait être une sacrée actrice pour arriver à faire ça, elle ne faisait pas une fausse note, alors que lui avait plusieurs fois l’appelait Princesse, il devait se donner toutes les peines du monde pour arriver à être dans son rôle. En plus, il n’avait rien à faire, juste à parvenir que Charlotte était Charlotte et pas Anora. Charlotte parla de sa vie, elle travaillait comme intérim, elle avait un grand frère, et malheureusement ses parents n’étaient plus de ce monde. William était impressionné, il savait que c’était des « mensonges », mais elle lui jouait la comédie, on ne reproche pas à un acteur de mentir, quand il joue dans un film.

     

    Anora parvint à le mener dans son monde, et Charlotte était tellement là, qu’il « oublia » que c’était sa fille. Ils terminèrent le repas, et se dirigèrent vers la voiture pour récupérer les affaires de plage, et si dirigèrent main dans la main vers les lieux de baignade. Ils s’installèrent sur le sable, et Charlotte, enleva ses vêtements pour se mettre en maillot de bain, la coquine avait tout prévu. Lui, se trouva une petite cabine pour se changer, et revint en maillot de bain à la plage. Il fut surpris quand Charlotte proposa de le suivre à la mer.

    -         - Je croyais que… fit-il, il se coupa, et se gratta la tête.

    Anora n’aime pas trop se baigner dans l’eau, enfin surtout dans la mer. Quand elle était petite fille, les vagues l’avaient un peu secouée, et depuis elle se contente de la piscine, à condition que ça ne fasse pas trop de remous. Mais Charlotte semblait adorer nager, et lui … avait failli rompre le charme de la sortie.

     

    Main dans la main, ils avancèrent vers l’eau, malgré le bon jeu d’actrice de sa fille, il la sentit nerveuse au fur et à mesure qu’il s’approchait de l’eau. Il hésita sur la marche à suivre. Elle lui avait dit de se montrer gentil, et serviable. Il entra donc le premier dans l’eau, et la fit doucement avancer dans l’eau, sans la brusquer. Il ne savait plus si c’était Charlotte qu’il guidait dans l’eau, ou bien Anora. La jeune fille avait de l’eau, jusqu’à la taille, et elle ne semblait pas vouloir aller plus loin. Bon c’était déjà ça, il frotta les bras, et la poitrine de Charlotte pour la mettre à l’aise. Elle osa se pencher un peu dans l’eau, et fit quelques brasses. William retrouva Charlotte souriante, à nager à ses côtés, telle une belle sirène.

    -        -  Ma jolie sirène, fit-il en lui touchant ses jambes. Moi je suis un gros requin… ajouta-t-il taquin, en essayant de lui attraper ses jambes.

    Charlotte se mit à rire, et à essayer de lui échapper, mais il se saisit d’elle par la taille, et la cala dans ses bras, il se pencha pour lui mordre gentiment le cou.

    -         - Voilà, tu es croqué.

    -         - Toute croquée ?

    -         - Pas encore, mais je mangerais les autres morceaux plus tard, maintenant tu es ma prisonnière, dit-il avec le sourire.

    Elle se mit à rire, et à gesticuler doucement dans ses bras pour s’échapper, puis elle tourna autour de lui, et sauta sur ses épaules.

    -      - Les sirènes aussi ont leur truc, elles sont capables d’envouter les méchants requins.

    Elle leva la tête, et poussa doucement la chansonnette, Will n’avait pas vraiment entendu sa fille chantait, mais Charlotte avait une voix douce et claire. Il était effectivement très envouté par la voix de sa sirène.

    -          - Je suis sous le charme, le requin est vaincu, dit-il avec le sourire.

    Charlotte lui fit un baiser dans le cou, et descendit de son dos, elle refit le tour pour venir se lover dans ses bras. Elle leva la tête pour lui sourire, et lui se pencha pour l’embrasser. Ils échangèrent un baiser très passionné. Une planche lui cogna le coude, et Will se souvint qu’ils étaient au milieu de la mer, et qu’ils n’étaient pas tous seul. Le jeune surfer s’excusa mais le charme du moment était rompu.

     

    Charlotte et Will remontèrent à la plage, et s’installèrent sur leurs serviettes pour sécher tranquillement au soleil. Charlotte demanda à Will de lui mettre un peu de crème sur le corps, ce qu’il fit avec joie, il lui tartina principalement le dos, et les jambes, mais elle fit seul le devant. Il regrettait beaucoup de ne pas toucher ses autres parties de son corps, son ventre et sa poitrine surtout. Au bout d’une heure de plage, Charlotte se changea dans une des cabines, et Will fit de même quelques instants plus tard. Ils retournèrent à la voiture pour poser leurs affaires de plage, et prirent celles pour faire un tour en ville. Will paya une glace à chacun, et ils firent à nouveau un tour dans les différents magasins. Charlotte acheta un petit souvenir, ils passèrent devant un hôtel, il prit une chambre pour deux. Ils partagèrent un repas à emporter sur la grande place de la ville, où un concert de Jazz était organisé. Ils dansèrent tous les deux, sous la musique. La soirée était un véritable délice.

     

    Puis ils revinrent à l’hôtel. Will et Charlotte prirent une douche chacun leur tour, puis ils se glissèrent dans le lit. William vint prendre la jeune femme dans ses bras et la serra contre lui.

    -         - Si tu ne veux pas, on n’est pas obligé.

    -         - C’est vrai ?

    -         - Evidement. Quelle question !

    -         - C’est jusque … généralement ça va ensemble, non ?

    -         - Généralement, mais ça veut dire qu’on doit faire dans la généralité. Aller viens-là.

    William ouvrit ses bras, Charlotte posa sa tête sur l’épaule de Will, il referma son bras sur elle pour caresser son épaule, et ferma les yeux. Il ne mit pas longtemps à s’endormir.

     

    Charlotte se redressa sur un coude, et elle observa dormir. Puis son visage se fendit d’un sourire, elle était revenue Anora, et regardait son père. Il avait été … parfait ! A part deux ou trois couacs, il l’avait appelé princesse plusieurs fois, il avait supposé qu’elle n’aimât pas l’eau, d’ailleurs il avait été parfait, autant pour guider Charlotte dans l’eau, que pour rassurer Anora. Vraiment son père, était le plus parfait des hommes. Il restait toutefois encore quelques leçons à faire pour être sûre. Ça fait un mois qu’ils ont commencé à jouer, ça allait beaucoup plus vite que prévu, elle avait pensé que son père résisterait un peu plus, mais il s’en remettait totalement à elle. La jeune femme pouvait le sentir soumis à souhait dés qu’il était dans ses bras. Mais avec les autres, il savait se montrer fort, et toujours aussi dur en affaires. Mais il avait … fait preuve de générosité, de patiente, de tendresse, de gentillesse avec les autres. Oui… vraiment parfait. Est-ce qu’il avait attendu toute sa vie, une personne capable de le dresser ? Elle caressa la joue de son père, puis reposa la tête sur son épaule, et s’endormit à son tour.

     

    Le dimanche se passa de la même façon, ils se levèrent le matin, s’habillèrent et quittèrent l’hôtel, ils firent un dernier tour sur le port, à observer les bateaux, puis ils mangèrent dans un restaurant, avant de reprendre la route. A 17h, ils étaient de retour chez lui. Charlotte resta quelques instants avec lui, puis elle annonça son départ. Ils échangèrent un long et vigoureux baiser sur le pas de la porte.

    -        -  J’ai passé le plus extraordinaire des week-ends, merci !

    -         - Moi aussi, ma chérie.

    Il l’embrassa une nouvelle fois, puis elle sortit de la maison. Quelques minutes plus tard, Anora re-rentra dans la maison. Elle lui fit un sourire, le même qu’il connaissait sur le visage de sa fille.

    -         - Alors comment s’est passé ton week-end avec Charlotte ? demanda-t-elle.

    William lui raconta alors tout ce qu’il avait ressenti quand il tenait sa belle sirène entre ses mains. Il avait d’ailleurs très envie de poser ses mains sur la fine taille de la jeune femme. Anora su très bien faire redescendre son père de sa rêverie, quand elle secoua la cage de chasteté devant lui. Il ne dit rien, se leva, fit descendre son pantalon et son slip, et sa fille lui posa la cage.

    -         - On va essayer toute la nuit, annonça-t-elle.

     

    William en sentit une excitation, et posa sa main sur sa petite cage, avant de se rhabiller. Il passa la soirée avec sa fille, Charlotte fut un merveilleux souvenir dans sa mémoire, mais il était temps de revenir à sa vie, avec sa fille. Anora aussi était merveilleuse, encore plus que Charlotte d’ailleurs. Il passa donc la nuit avec sa cage, allongé dans le lit de sa fille, qui s’amusait à se frotter contre lui. Elle glissa une main de son père entre ses cuisses pour qu’il la fasse jouir, alors que lui ne devait même pas bander. Quand elle gémit de bonheur dans ses bras, il sentit son pénis commençait à grossir, il se mit sur le dos, et fit de la méditation pour reposer son esprit, et les tumultueuses pensées de luxure qui passaient dans sa tête. Anora observa son père, il était crispé, et son sexe cognait contre la cage. Il réussit toutefois à contenir son excitation.

    -        - Tu es parfait ! murmura-t-elle à son oreille. Ça méritera une récompense demain matin.

    Elle posa son regard sur son sexe, qui tressauta, oui il avait très envie d’une récompense lui aussi.