• [+18 ans] Chapitre 21

    Anora avait pris contact avec Elizabeth, elle voulait avoir le numéro de David, elle voulait discuter avec lui d’un sujet important. Du coup, Eli demanda à David (et Annabelle), si elle pouvait donner son numéro à Anora. Les deux jeunes gens prirent rendez-vous ce jeudi, et ils se retrouvèrent en ville pour discuter tous les deux.

    -          - Bonjour David !

    -          - Bonjour Ano !

    -          - Comment allez-vous ?

    -          - Très bien, merci et vous.

    -       - Bien. Si je vous ai contacté, c’est pour savoir comment on reconnait une femme soumise à une femme dominatrice. Comment on sait ?

    -         -  Quelle est votre idée ?

    -          - Et bien… je voudrais savoir comment vous vous savez, les signes, les gestes, je ne sais pas très bien.

    -       -  Alors généralement une femme dominatrice attire l’attention sur elle, de manière naturelle, elle aime avoir les choses sous contrôle, généralement elle obtient assez vite ce qu’elle veut, et ne gêne pas à le faire sentir en prenant les devants. Elles sont sûres d’elles et bien dans leurs peaux. En fait, il suffit de vous regarder dans un miroir. Vous êtes une femme sublime, qui assume tous ses choix et ses désirs.

    -       - Donc même si elle s’habille en costume, ça ne veut rien dire ! Je vois Catherine serait donc plutôt soumise. Est-ce que c’est possible qu’un soumis, soumette lui aussi une femme, sans qu’il prenne trop de confiance ?

    -          - Vos questions sont particulières… je dirais que cette question n’a pas de réponses, parce que ça dépendre de vous, de lui, d’elle, de la façon dont vous mener les choses…

    -          - Je vois.

    -         - Vous soumettez un homme, Elizabeth m’en a touché un mot, mais elle ne pas très bien expliqué. Cet homme comment est-il ?

    -          - En fait, de l’extérieur, je dirais qu’il vous ressemble beaucoup.

    -          - Comment avez-vous su que vous pouviez le soumettre ?

    -          - Parce que …. Je peux vous faire confiance, vous ne répéterez rien de ce que je vous dirais…

    -         - Sur que non… c’est un code d’honneur, de ne pas parler. Et puis je suis loyal. J’ai eu l’occasion de voir des choses qui pourraient me permettre de … d’exercer du chantage sur certains de mes collaborateurs.

    -         - C’est surtout que je ne voudrais en aucun cas, cela ne lui porte préjudice. Je sais qu’il est soumis parce qu’il se soumet à moi… depuis ma naissance.

    -          - Votre naissance ? je ne comprends pas….

    -          - Je crois que vous m’avez très bien comprise, au contraire.

    -          - Vous avez soumis votre … père ! fit David, surpris, c’est très intéressant !

    -         - Il a donc une secrétaire, qui prend un peu trop de place. Mais ce que vous me dites me conforme dans l’idée, qu’elle n’est pas une dominatrice. Est-ce que c’est possible d’être ni l’un, ni l’autre ?

    -       - Oui, pourtant … on a forcément un penchant pour l’un ou pour l’autre. Est-ce que vous souhaitez que je soumette cette femme a un petit test ?

    -          - Un test ?

    -          - Je ne pourrais pas avoir de relations sexuelles sans l’accord d’Annabelle.

    -          - Elle est votre maîtresse ?

    -         -  En quelque sorte. Mais nous ne parlons pas de moi.

    -          - Oui pardon, vous parliez d’un test ?

    -          - Enfin parlons plutôt d’une rencontre et je vous dirais ce que j’en pense…

    -          - D’accord, mais interdiction de parler avec mon père.

    -          - Je respecterais votre volonté.

     

    Anora et David se dirigèrent vers l’entreprise du père de la jeune femme. Ils arrivèrent dans le bureau de la secrétaire.

    -          - Je suis venue voir mon père. David, je te laisse dix minutes.

    -           - Oui, pas de souci !

    Anora entra dans le bureau de son père, où William fut surpris de la voir, il lui sourit et elle s’avança vers lui. David, de son côté, sourit à la jeune femme. Il l’observa attentivement. Elle évita son regard, ce qui était un signe de soumission, après …. Tout ceux qui baisse le regard, ne sont pas forcément de bons soumis sexuellement, c’est plus compliqué que ça. Il s’assit sur une chaise, et commença à engager la discussion avec elle. Lui parla de tout et de rien, puis de son patron. Elle rougit malgré elle, signe qu’il devait bien lui plaire. Mais cet homme s’était soumis à sa fille, étrange situation quand même.

    -          - Alors dites-moi, comment est le père d’Anora ?

    -          - Vous êtes le petit ami d’Anora ?

    -          - Non… pas encore, mais j’ai une chance.

    -          - Anora est la prunelle des yeux de son père, vous allez avoir du mal à vous faire une place…

    -       - Elle cherche un homme comme son père, j’imagine. La plupart des petites filles tombent amoureuses de leurs pères, je veux dire le complexe d’Œdipe. Mais inconsciemment, elle cherche un homme qui va lui ressembler.

    -         - Je pense, en effet. Le père d’Anora est un homme droit, juste, plutôt sévère, mais il peut se montrer … doux !

    -          - Merci de votre franchise, Mademoiselle ? Madame ?

    -          - Je ne suis pas mariée, si c’est le sens de votre question.

    -         -  A tout à l’heure, mon petit papa ! fit Anora en quittant la pièce.

    La jeune femme sourit, et quitta les lieux en compagnie de David, ce dernier posa sa main sur le bas de son dos. Anora était une vraie féline, d’une certaine façon, elle ressemblait à Annabelle.

    -          - Vous voulez mon verdict ?

    -          - Oui !

    -       - Si j’en avais l’occasion, la soumettre ne serait pas un problème pour moi, par contre… ce sera plus compliqué pour votre père.

    -          - Pourquoi, vous ne connaissez pas mon père.

    -        -  C’est vrai, mais Catherine est amoureuse de votre père. Elle a beau être assez âgée, elle idéalise encore le sentiment de l’amour. Tout doit être … beau.

    -        -  Je comprends, elle n’acceptera pas que mon père la … soumette. Elle prendrait ça pour comment dire … de la perversion. A crier au viol, parce qu’il va lui donner une tape sur les fesses ?

    -          - Vous l’avez plus cerné que vous ne me l’avez dit.

    -          - C’était pour être certain de mon idée. Merci beaucoup !

    -          - Je crois que vous plairez beaucoup à ma femme, si vous avez l’occasion de passer.

    -          - Ah oui… et vous habitez ?

    -        - Ce ne sera guère difficile de trouver, il vous suffira de demander où se trouve le harem de Darma, répondit-il en faisant un geste pour la saluer.

    Anora regarda David, et se souvint d’un scandale sur ce qui se passait dans cette maison, tous les enfants qui y vivaient, une dizaine aujourd’hui, et toutes les femmes entraient dans les lieux, alors qu’il n’y avait qu’un homme. Ça avait beaucoup fait parler les gens, en fait, ça fait toujours parler les gens. Anora fit un sourire en coin. Elle rejoignit sa voiture pour rentrer chez elle. Elle était allée dans le bureau de son père, et il lui avait montré la cage, toujours en place.

     

    Le soir à la maison, Anora présenta un nouveau jeu à son père. Cette fois-ci, il jouait à la bataille, un jeu tout simple. A chaque fois qu’il gagnait un tour, il avait le droit à un bisou d’Anora sur son corps. S’il gagnait avec un cœur, elle embrassait son torse, avec le carreau, c’était sa tête, si c’était le pique, c’était sur son sexe, et avec le trèfle sur son ventre. William était donc nu au milieu de son salon pour recevoir les attentions de la jeune femme. Il n’avait pas le droit d’avoir d’érection, même s’il recevait beaucoup d’attention de la part de sa fille. De son côté, à chaque fois qu’Anora gagnait, il devait la caresser avec ses mains. Avec un cœur, il devait caresser, malaxer, toucher ses seins. Avec un carreau, il devait lui faire un massage sur sa nuque et ses épaules. Avec un pique, il devait glisser sa main dans sa culotte pour la faire jouir, il en avait l’obligation. Et avec le trèfle, elle avait le droit d’avoir un massage sur ses jambes.

     

    Au bout de deux tours, ils comptèrent les cartes, Anora avait donc gagné, puisqu’elle avait 20 cartes, alors que son père n’en avait que 12. Son père avait donc un gage, elle se leva, et prit la cravache dans sa main.

    -        -  J’ai 20 cartes, tu auras donc 20 coups, sauf que tu vas me dire où. Pour le carreau, je te tirerais les cheveux, parce qu’un coup sur la tête, c’est dangereux, et on ne veut rien faire de dangereux. Allonge-toi sur le dos, et tu vas tourner les cartes et me le dire.

    -          - Cœur !

    Anora donna un coup sur le torse de son père. Elle tapa moins fort que sur les fesses, là il y avait de la chair des muscles, on pouvait taper plus fort la douleur n’est pas … entière. Mais sur le torse sans chair, la douleur se repend assez vite sur le corps. William sursauta sur le sol de son salon, et posa ses mains su sa poitrine pour frotter là où elle avait tapé. C’est une douleur vive, mais il avait connu pire.

    -           - Trèfle !

    Le coup sur le ventre, fut un peu plus fort, mais non plus au point de se soulever en criant. Elle le punissait, mais avec une étrange douceur. Il regrettait même qu’elle ne soit pas plus … frappante. Peut-être que ça viendra plus tard. Il avait à la fois hâte de tirer un pique, et en même temps inquiet.

    -         -  Carreau.

    Anora glissa ses mains dans les cheveux de son père, dans un geste sensuel et doux, elle le caressa pendant un moment, puis elle ferma les doigts et tira sur le côté au point de faire pencher la tête sur le côté. William suivit la main de sa fille en grimaçant. Puis elle lâcha sa tête, il se massa le cuir chevelu. Il tira à nouveau un trèfle, le coup fut aussi fort que le premier, puis un carreau, et à nouveau un cœur. Un autre trèfle, et elle frappa plus fort sur son ventre. Un autre cœur, la douleur lui traverse le corps, mais il apprécie étrangement de se faire frapper dessus.

    -          - Pique, dit-il à la moitié.

    Anora fit un sourire, elle posa sa main sur le sexe de son père, et donna un coup sur ses testicules, pas assez fort au gout de William, qui s’attendait à quelque chose de bien plus fort. Il se dit qu’il était vraiment maso, mais personne d’autre que sa fille pourrait tenir la cravache, il avait confiance en elle, une totale confiance en elle.

    -         -  Princesse ?

    -          - Oui !

    -          - Est-ce présomptueux ou … mauvais, si je te demande de taper plus fort.

    -          - Tu veux que je te cravache plus fort ? demanda Anora, d’un ton neutre, même si elle était surprise.

    -          - Oui, princesse.

    -          - Très bien.

    Sur le cœur, elle donna un coup plus fort, qui laissa une belle marque rouge sur sa peau, à vrai dire cela le rendait effectivement plus beau. Sur le carreau, elle lui tira les cheveux, avec énergie. Sur le trèfle, elle donna un coup vraiment fort sur son ventre. Il se releva en posant ses mains sur son ventre. Anora crut qu’elle avait tapé un peu trop fort, mais son père souriait. Alors elle apprécia la vue des traces rouges sur le corps de son père. Il eut un nouveau pique, elle donna un coup sur son pénis, et il tira un autre pique, elle claqua sous les testicules. Il était à demi-dur. Il tira un autre trèfle, et à nouveau un pique. Elle claqua sur ses testicules, puis ce fut un trèfle, et un cœur, puis un carreau et un dernier pique.

    -         - Je te signale, que tu es en train d’avoir une érection, mon petit papa ! Tu apprécies de te faire cravacher ?

    -          - Si c’est toi, qui tient la cravache, j’aime, je n’ai pas peur, je dirais même que j’adore ça.

    -          - Je vois, je t’aime aussi papa, et j’apprécie que tu me fasses confiance.

    Anora s’allongea à ses côtés, elle était toujours en petite nuisette, après avoir pris une douche. Elle observa le plafond, elle lui dit qu’il allait attendre qu’il redescende, et cesse de bander. Puis ils iraient se coucher, chacun dans son lit.

     

    Une fois dans son lit, Anora repensa au moment où son père avait posé les mains sur son corps. Elle se souvenait de ses massages sur ses épaules, il était vraiment doué avec ses mains, elle se sentait parfaitement détendu. Ensuite avec d’autres cartes, il avait caressé ses seins avec passion, et énergie, elle avait apprécié ses caresses, ses tétons avaient durcis avec délice. Puis il avait massé ses jambes, là aussi, ça l’avait aussi détendu. Et enfin sa main s’était glissée de nombreuses fois dans sa culotte pour la doigter et la caresser, et la faire jouir. Ce qui n’avait pas manqué d’arriver. C’était trop bon… Anora posa sa main sur son sexe, elle le sentait encore mouillé, et elle avait mouillé à nouveau quand son père lui avait demandé de taper plus fort… C’était vraiment très excitante, tout ça.